C'est sous ce titre diantrement original (inutile de me le demander : non, je ne sais pas où je vais trouver tout ça) et fichtrement drôle que je vais maintenant évoquer, une unique fois (et ça j'en fais le serment, par respect pour mon fan-club grandissant), le sujet des chats de compagnie.
Je suis personnellement pourvu de trois de ces individus, depuis plusieurs années...
Autant dire qu'une fois de plus, je suis une sommité mondiale dans le domaine.
"Le chat de compagnie est un animal, fort bien conçu, dont le carburant principal est la croquette. Refroidi par air, sa vidange se fait automatiquement (prévoir quand même des gants pour le débarras des substances usagées), et ses composantes sont à peu près inusables.
Dans le cadre d'un usage quotidien, il restera donc accessible même au moins bricoleur d'entre tous.
Un minimum d'entretien deviendrait toutefois nécessaire pour une utilisation optimale (compétition)."
Source : Wikipédia.
En somme, structurellement, il est un peu comme une plante d'appartement, sauf qu'il bouge plus vite. Et souvent beaucoup trop.
Car le chat de compagnie, s'il ne sert à rien, il faut bien le dire, a une fâcheuse tendance à plutôt desservir.
Ma vie est ainsi rythmée par les besoins de mes félins, que l'on nommera A, B, et Pouillie-pouillie pour les commodités de l'exposé.
Il est intéressant de noter que chaque chat utilise un mode opératoire propre, à des fins elles aussi souvent individuelles.
Ainsi, quand ils désirent être carresser :
-A glisse sa tête dans la main de son utilisateur (vous l'aurez compris, il s'agit habituellement du petit mignon). Si ce dernier ne réagit pas tellement, comme il excelle à le faire, A décoche alors quelques furieux coups de tête jusqu'à l'obtention d'un vague mouvement de main.
-B tournicote lascivement et indéfiniment autour de l'utilisateur, si possible en lui mettant sa queue dans les trous de nez. Jusqu'à l'obtention d'un vague mouvement de main.
-Pouillie-pouillie ne désire PAS être carressée. Si malgré tout l'envie l'en prenait inconsidérement à l'utilisateur, elle lui lacérerait le bras, jusqu'à l'obtention d'une infection nécrosante.
Quand ils désirent sortir dans la rue :
-A attend devant la porte, patiemment, que celle-ci s'ouvre d'elle-même.

-B préfére mille fois rester tranquille dans la maison. Il se peut, rarement, qu'elle miaule devant la porte pour qu'on lui ouvre. Sitôt dehors, elle effectuera immédiatement le même comportement, en sens inverse, de sorte à pouvoir rentrer sans tarder.
-Pouillie-pouillie saute rageusement sur la poignée de porte en hurlant à la mort, et lacère les clés qui pendouillent, jusqu'à l'obtention, idéalement, d'une infection nécrosante.
Quand ils désirent manger :
-A ne réclame pas trop. Il est déjà gavé par les voisins (notamment la sempiternelle "vieille-aux-chats", celle qui parle toute seule, présente dans tout bon village qui se respecte).
-B s'assied sagement devant l'armoire où sont entreposées les victuailles. Et n'en bouge plus.
-Pouillie-pouillie commencera à marmonner. Son maître, alors totalement paniqué, n'échappera toutefois pas à la lacération de son visage lorsqu'il se baissera urgemment pour verser des croquettes dans les bols prévus à cet effet, et ce jusqu'à l'obtention d'une infection nécrosante.
On ne peut pas non plus vraiment dire qu'ils effectuent des tâches considérables, de type herculéennes. Ils ne me débarrassent même plus des mouches ou d'aucun autres emmerdeurs.

Un combat dont on connaît déjà l'issue.
Pour tout dire, maintenant ils vont même en chercher dehors, des bestioles, et je ne compte plus les nuits où j'ai été réveillé par les cris de souffrance de pauvres sauterelles, dont les ailes de carbone auront été vomies sur mon oreiller le lendemain.
Vous l'aurez compris, si les chats de compagnie ne semblent pas disposés à se lever tôt pour aller faire un travail de merde dans une boîte pourrie, et encore moins à prendre leur carte bleue pour aller faire la queue au supermarché, ils n'en restent pas moins fondamentalement comme nous tous : Ils ont juste besoin d'amour.
Si vous avez des lunettes anaglyphes, vous pouvez maintenant, comme moi, ressentir en 3D la menace pressante d'une infection nécrosante en besoin d'amour :

Et je sens justement à ce propos que je ne vais pas tarder à l'aimer plus que jamais, Pouillie-pouillie.
En civet.
Je suis personnellement pourvu de trois de ces individus, depuis plusieurs années...
Autant dire qu'une fois de plus, je suis une sommité mondiale dans le domaine.
"Le chat de compagnie est un animal, fort bien conçu, dont le carburant principal est la croquette. Refroidi par air, sa vidange se fait automatiquement (prévoir quand même des gants pour le débarras des substances usagées), et ses composantes sont à peu près inusables.
Dans le cadre d'un usage quotidien, il restera donc accessible même au moins bricoleur d'entre tous.
Un minimum d'entretien deviendrait toutefois nécessaire pour une utilisation optimale (compétition)."
Source : Wikipédia.
En somme, structurellement, il est un peu comme une plante d'appartement, sauf qu'il bouge plus vite. Et souvent beaucoup trop.
Car le chat de compagnie, s'il ne sert à rien, il faut bien le dire, a une fâcheuse tendance à plutôt desservir.
Ma vie est ainsi rythmée par les besoins de mes félins, que l'on nommera A, B, et Pouillie-pouillie pour les commodités de l'exposé.
Il est intéressant de noter que chaque chat utilise un mode opératoire propre, à des fins elles aussi souvent individuelles.
Ainsi, quand ils désirent être carresser :
-A glisse sa tête dans la main de son utilisateur (vous l'aurez compris, il s'agit habituellement du petit mignon). Si ce dernier ne réagit pas tellement, comme il excelle à le faire, A décoche alors quelques furieux coups de tête jusqu'à l'obtention d'un vague mouvement de main.
-B tournicote lascivement et indéfiniment autour de l'utilisateur, si possible en lui mettant sa queue dans les trous de nez. Jusqu'à l'obtention d'un vague mouvement de main.
-Pouillie-pouillie ne désire PAS être carressée. Si malgré tout l'envie l'en prenait inconsidérement à l'utilisateur, elle lui lacérerait le bras, jusqu'à l'obtention d'une infection nécrosante.
Quand ils désirent sortir dans la rue :
-A attend devant la porte, patiemment, que celle-ci s'ouvre d'elle-même.
-B préfére mille fois rester tranquille dans la maison. Il se peut, rarement, qu'elle miaule devant la porte pour qu'on lui ouvre. Sitôt dehors, elle effectuera immédiatement le même comportement, en sens inverse, de sorte à pouvoir rentrer sans tarder.
-Pouillie-pouillie saute rageusement sur la poignée de porte en hurlant à la mort, et lacère les clés qui pendouillent, jusqu'à l'obtention, idéalement, d'une infection nécrosante.
Quand ils désirent manger :
-A ne réclame pas trop. Il est déjà gavé par les voisins (notamment la sempiternelle "vieille-aux-chats", celle qui parle toute seule, présente dans tout bon village qui se respecte).
-B s'assied sagement devant l'armoire où sont entreposées les victuailles. Et n'en bouge plus.
-Pouillie-pouillie commencera à marmonner. Son maître, alors totalement paniqué, n'échappera toutefois pas à la lacération de son visage lorsqu'il se baissera urgemment pour verser des croquettes dans les bols prévus à cet effet, et ce jusqu'à l'obtention d'une infection nécrosante.
On ne peut pas non plus vraiment dire qu'ils effectuent des tâches considérables, de type herculéennes. Ils ne me débarrassent même plus des mouches ou d'aucun autres emmerdeurs.
Un combat dont on connaît déjà l'issue.
Pour tout dire, maintenant ils vont même en chercher dehors, des bestioles, et je ne compte plus les nuits où j'ai été réveillé par les cris de souffrance de pauvres sauterelles, dont les ailes de carbone auront été vomies sur mon oreiller le lendemain.
Vous l'aurez compris, si les chats de compagnie ne semblent pas disposés à se lever tôt pour aller faire un travail de merde dans une boîte pourrie, et encore moins à prendre leur carte bleue pour aller faire la queue au supermarché, ils n'en restent pas moins fondamentalement comme nous tous : Ils ont juste besoin d'amour.
Si vous avez des lunettes anaglyphes, vous pouvez maintenant, comme moi, ressentir en 3D la menace pressante d'une infection nécrosante en besoin d'amour :
Et je sens justement à ce propos que je ne vais pas tarder à l'aimer plus que jamais, Pouillie-pouillie.
En civet.